The Song of Songs (2024)
Le Cantique des Cantiques reste l’un des livres les plus énigmatiques et les plus difficiles à comprendre. De plus, le texte est fluide, comme le montrent les rouleaux de Qumrân, bien qu’il nous soit parvenu sous une forme assez stable. Ce commentaire se concentre sur deux points principaux. Le premier est la langue, qui utilise la sémitique comparative ainsi que des références à des termes apparentés plus éloignés dans d’autres langues. Le Cantique des Cantiques contient un très grand nombre de mots et d’expressions hébraïques rares, dont certains sont des variantes uniques de formes bien établies, et il faut les comprendre avant de tenter de déchiffrer le sens du livre. Dans de nombreux cas, il n’existe pas de solution claire, de sorte que le lecteur se voit proposer une série de choix. L’autre point fort est des compositions similaires d’Égypte – sa célèbre et vaste poésie amoureuse – ainsi que d’Anatolie, de Mésopotamie, de Syrie et d’ailleurs, qui fournissent un contexte culturel inestimable. Une attention particulière est accordée aux aspects poétiques, notamment la comparaison avec les modèles de vers du Proche-Orient ancien. Comme pour le reste de la série, il est également tenu compte des nombreuses approches adoptées par les interprètes précédents. Les illustrations, versions noir et blanc d’aquarelles originales, contribuent à donner à ce commentaire un attrait contemporain.